Depuis cet automne, plusieurs cas d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) de souche H5N8 ont été découverts chez des oiseaux sauvages en Europe et notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Angleterre. Il s’agit d’une maladie animale très contagieuse qui affecte les oiseaux mais non transmissible à l’homme.
Plus récemment, en France, des élevages de volailles ont été contaminés par ce virus. Cette situation fortement évolutive a conduit le ministère de l’agriculture et de l’alimentation à placer l’ensemble du territoire national en niveau de risque élevé depuis le 17 novembre 2020.
Le département de la Haute-Saône n’a, à ce jour, recensé "aucun cas". Cependant, "une vigilance de tous est nécessaire compte tenu notamment de sa situation géographique du département qui le situe dans un des deux couloirs migratoires français."
Les mesures
Les détenteurs d’oiseaux doivent se déclarer à la mairie de leur commune à l’aide de l’imprimé Cerfa n° 15472*02.
Un courrier et une plaquette explicative sur l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) ont été transmis aux communes du département à partir du 5 novembre 2020 pour permettre aux élus locaux d’informer leurs administrés, détenteurs de volailles.
Fabienne Balussou, préfète de la Haute-Saône, rappelle que les mesures de protection et de biosécurité à respecter par les professionnels comme par les particuliers (basses-cours) sont les suivantes :
- La claustration des volailles et autres oiseaux captifs ou leur protection par des filets permettant d’empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages, avec réduction des parcours extérieurs de sorte que soit évitée la proximité des points d’eau naturels, cours d’eau ou mares ;
- Empêcher l’accès des oiseaux sauvages aux points d’alimentation et d’abreuvement des volailles ainsi qu’aux stocks d’aliments et de litière neuve ;
- Nettoyer régulièrement les bâtiments et matériels utilisés pour la basse-cour avec de l’eau propre ;
- Surveiller très régulièrement la bonne santé des volailles et contacter votre vétérinaire si besoin.
"Les services de l’État suivent la situation avec la plus grande attention", précise la préfecture.
(Communiqué)