"Ce qui est clair, c'est qu'on ne peut pas avoir une revalorisation des péages, ce qui pourrait arriver automatiquement si on ne faisait rien, de 6, 7, 8% pour suivre l'inflation. Ca, c'est impossible", a assuré M. Beaune sur CNews.
- Les péages des autoroutes augmentent tous les ans, généralement le 1er février, suivant un calcul prenant en compte le taux d'inflation et les travaux engagés par les sociétés concessionnaires. La hausse a été de 2% en moyenne cette année.
"Nous aurons cette discussion dès la rentrée pour le début de 2023, pour que les prix des péages n'explosent pas, malgré l'inflation", a indiqué M. Beaune. "Tout est envisageable", a-t-il estimé, interrogé sur un éventuel gel des péages, une solution très critiquée par l'actuelle Première ministre Elisabeth Borne quand elle était ministre des Transports, car l'augmentation des prix ne serait que retardée. "C'est une option qu'on discute."
"Il faut être sans faiblesse et sans démagogie. (...) C'est un équilibre global qui doit être discuté" entre prix des péages et programmes d'investissements, a-t-il relevé. Il a suggéré "des mesures commerciales comme celles qu'on connaît cet été: réduction pour ceux qui ont un badge de télépéage et des chèques vacances, des mesures supplémentaires".
"Et surtout, surtout, pas d'explosion des tarifs des péages au début de l'année prochaine, c'est ce qui nous préoccupe", a insisté le ministre.
(Source AFP)