C’est la colère du côté de l’opposition après les propos tenus par Anne Vignot lors de son intervention dans l’émission "C Dans l’air". "Quand monsieur Darmanin vient à Besançon, il annonce qu’il va financer un commissariat. Très bien, je l’attends. Il annonce 50 caméras, je n’en veux que cinq et je n’ai pas le financement. Donc, les annonces, je n’en veux pas. Je veux que les ministres décident que le trafic est une affaire nationale et internationale et qu’il s’y attaquent comme étant une cause essentielle", a la maire dans "C dans l’air".
"Je suis abasourdi par les propos de Madame Vignot"
Dans un communiqué, Laurent Croizier, conseiller municipal Modem et député du Doubs, indique qu’après avoir effectué une vérification "aucun dossier n’a été déposé auprès des services de l’État en 2024 pour ces cinq caméras. C’est factuel et vérifiable", précise-t-il en se disant "abasourdi par les propos de Madame Vignot".
Et d’ajouter : "Le double discours d’Anne Vignot et ses arrangements troublants avec la réalité interpellent. La réalité, est que la maire écologiste de Besançon refuse par idéologie de s’engager pleinement en faveur de la sécurité des Bisontins", souligne le conseiller qui indique avoir appelé la municipalité à recruter 16 policiers municipaux "manquants depuis 2020" et "d’armer" cette dernière.
"Décidément, les contradictions s’accumulent"
De son côté, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition du groupe Besançon Maintenant, a posté un message sur ses réseaux sociaux faisant part de son incompréhension face aux propos de la maire de la ville. "Les 5 désormais évoquées sont-elles celles qui sont supprimées sur le quartier brulard ? Et lors du Conseil municipal de février 2024, l’adjoint à la sécurité nous avait clairement indiqué qu’il n'en fallait pas. Alors, quoi penser de tout ça ? Décidément, les contradictions s’accumulent et ça rame fortement", écrit-il en souhaitant "un déploiement massif de vidéoprotection accentué par l’intelligence artificielle".