Selon la police nationale de Besançon, c’est dans un contexte de séparation qu’une femme, sous l’influence de l’alcool et de médicaments, a allumé le feu volontairement à son appartement situé en rez-de-chaussée, en l’annonçant à son compagnon avec lequel elle avait passé le début de soirée.
Contactés par l’ex-conjoint, les sapeurs-pompiers du Doubs sont arrivés avant les services de police et sont entrés dans l’appartement pour sauver la femme de 48 ans.
Incommodée par les fumées, elle a été prise en charge par les secours avec un pronostic vital pas engagé, mais évolutif. Elle a été conduite au CHU de Besançon. Les secours ont d’ailleurs précisé aux policiers qu’elle ne pourrait pas être entendue ou vue la nuit même en raison de son état de santé.
Un geste de désespoir
Une forte fumée a envahi l’immeuble qui a été entièrement évacué le temps de l’extinction du sinistre. Une autre personne a été transportée au CHU de Besançon. Au moins neuf personnes ont été relogées.
L’ex-compagnon a été entendu comme témoin. Le 19 mars, un effectif de la brigade des atteintes aux biens s’est rendu au CHU de Besançon pour procéder à l’audition de la quadragénaire. Elle a confirmé avoir mis le feu volontairement dans un geste de désespoir pour en finir avec la vie, en pensant être asphyxiée par les fumées. Elle avait également pris plusieurs médicaments antidépresseurs en pensant s’endormir et ne pas souffrir. Elle a regretté les conséquences humaines et matérielles de son geste.