Ce réfugié politique d'origine camerounaise souhaitait ouvrir une maison d'édition. Pour mener à bien son projet, il avait sollicité les collectivités et une association d'aide à la création d'entreprises, l'Adie. Mais il estimait que l'accompagnement qu'il avait obtenu n'était pas satisfaisant.
Ces dernières semaines, l'homme avait effectué deux sit-in dans l'Hôtel de Ville, obligeant la police à intervenir pour le déloger. Lors de son second sit-in, il avait menacé le personnel de "tout faire brûler" si ses revendications n'étaient pas écoutées. Depuis ces déclarations, il faisait l'objet d'une procédure pour "menaces sur agent chargé de service public". Il devait être convoqué ultérieurement devant la justice.
Dans le cadre de cette procédure, il "avait été examiné par un médecin qui avait conclu qu'il était certes logorrhéique -il parlait beaucoup-, mais qu'il ne présentait pas de pathologie psychiatrique", a déclaré la vice-procureure Margaret Parietti.
"Une expertise psychiatrique plus approfondie a été ordonnée", a-t-elle ajouté.