Immobilier : des situations contrastées selon les quartiers à Besançon

Publié le 19/10/2018 - 06:15
Mis à jour le 09/12/2019 - 14:38

Les chiffres de l’observatoire immobilier 2018 dévoilés par les notaires de Franche-Comté montrent de nombreuses disparités. C’est le cas dans le Doubs, mais aussi sur Besançon en fonction des quartiers avec notamment une réelle problématique pour Planoise.

© d poirier ©
© d poirier ©

Dans le Doubs, la zone frontalière reste très dynamique avec des niveaux de prix élevés. Sur le marché des maisons anciennes par exemple (prix médian de 167.200 € dans le Doubs à +2,9%), la zone urbaine de Pontarlier regroupe à la fois le prix médian le plus élevé (270.000 €) et la plus forte hausse annuelle (+12,5 %).  Sur Besançon, le prix médian des maisons s'établit à 230.000 € (+2% sur un an). Il est de 185.000 € sur la périphérie bisontine (+5,1%).

Les notaires estiment que le marché bisontin est équilibré dans l'ensemble avec le sentiment que l'offre et la demande sont en rapport avec les moyens des habitants du secteur.

Des situations contrastées dans les quartiers de Besançon

Sur Besançon, pour les appartements anciens, le prix médian au m2 s'élève à 1.630 € avec parfois d'importants écarts selon les quartiers.

Prix des appartements anciens dans les quartiers de Besançon © ©

  • Bregille : 1.940 €/m2
  • Battant : 1.870 €/m2
  • Centre – Chappelle-des-Buis : 1800 €/m2
  • Saint Ferjeux – Rosemont : 1.660  €/m2
  • Chaprais – Cras : 1.640 €/m2
  • Saint-Claude Torcols : 1.540  €/m2
  • Montrapon – Montboiucons  : 1.490 €/m2
  • Palente – Orchamps Saragosse : 1.440 €/m2
  • Vaites – Clairss Soleils : 1.390 €/m2
  • Planoise Chateaufarine : 1.390  €/m2

Si Bregille et le centre-ville restent en haut du tableau, il n'en va pas de même pour Planoise qui devient selon le notaire bisontin Benoit Douge un quartier très compliqué à travailler par manque d'acheteur. Si le secteur de la polyclinique est épargné, le Planoise "historique" (Ile-de-France, Époisses) devient difficile. "Ces dernières années, il y avait une clientèle, mais aujourd'hui ce n'est plus évident. On a un vrai problème sur le quartier. On a des biens de qualité avec des logements refaits à neuf avec de très belle vue et qui ne trouvent pas de preneur malgré des prix très bas. À certains endroits, on va tomber en dessous de 700 à 600 € du m2 !

Dans le Doubs, le prix médian au m2 pour les appartements anciens est de 1.610 € (+4% sur un an )

  • Morteau : 2.130 €/m2 (+1,7%)
  • Pontarlier : 1.980 €/m2 (-8%)
  • Besançon : 1.630 €/m2 (+1,4%)
  • Baume-les-Dames : 1.180 €/m2 (+1,2%)
  • Montbéliard : 860 €/m2 ns)

Des terrains plus petits...

Sur les terrains à bâtir, la tendance générale est aux terrains plus petits. "Les gens n'ont plus aucun problème à acheter des terrains de 400 et 500 m2, il y a même une demande de personnes actives qui ne veulent plus entretenir de trop grands terrains" explique le notaire. "Les jeunes préfèrent également avoir une terrasse ou un bout de jardin pour poser leur plancha. J'ai en même qui ont mis un morceau de gazon synthétique ..."

Retour des familles sur Besançon ?

Pour Benoit Douge, le marché est aujourd'hui stable, équilibré et sain sur Besançon. "Ce qui rend le marché actif et soutenu, dans la lignée de 2017, c'est que chacun trouve dans son budget et dans sa typologie de bien (...) Le marché est dynamique avec des volumes de ventes soutenus, mais qui ne crée pas d'envolée des prix..."

Stabilité des prix et taux d'intérêt bas concourent à freiner l'effet d'éloignement des ménages en seconde voir troisième couronne bisontine. "Certains reviennent, mais à condition que les charges de copropriété ou charges énergétiques soient bien maîtrisées..." note Benoit Mohn, notaire à Besançon.

Reste que la première couronne bisontine est privilégiée selon son confrère Me Douge pour des raisons fiscales. "L'appartement en périphérie devient un produit un peu plus attractif et un peu plus courant qu'auparavant.  Dans l'ensemble, sur Besançon et sa périphérie, nous avons un marché cohérent en fonction du bien de sa localisation ou encore de son année de construction..."

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