"Ce jour a profondément modifié la place des femmes dans la société et les rapports entre les sexes. Les femmes ont pu glisser leur bulletin dans l’urne et entendre « A voté » dans les mêmes conditions que les hommes ! Quelle injustice enfin réparée en France, après plusieurs décennies de combats. 153 ans après la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges", a déclaré Aline Chassagne ce matin.
Et d’ajouter : "Merci à toutes celles qui se sont battues pour que nous puissions aujourd’hui avoir ce DROIT. Plusieurs femmes se sont présentées à des élections pour faire bouger l’opinion. A commencer par Joséphine Pencalet, ouvrière communiste qui a été élue à des élections municipales en 1925, soutenue par des députés. Cette victoire fut ensuite annulée par des sénateurs au prétexte que cela n’était pas légal ! Puis ce fut Louise Weiss aux élections de Montmartre en 1935."
"Il faut convaincre de l’importance d’exercer son droit de vote face à des records d’abstention"
L’adjointe à la maire de Besançon également noté que "même si aujourd’hui aucune barrière juridique n’empêche les femmes de s’exprimer par le vote, la lutte pour l’égalité est loin d’être terminée pour que chacune puisse voter en conscience, selon son libre arbitre."
Elle a également expliqué qu’aujourd’hui, "l’enjeu n’est plus le même qu’il y a 80 ans, mais force est de constater qu’il faut convaincre de l’importance d’exercer son droit de vote face à des records d’abstention lors des dernières élections. Sachant aussi que ce droit n’est pas pleinement accessible à toutes les femmes et minorités de genre (changement carte d’identité dans un parcours de transition) de notre société. Ce droit de vote pour toutes, doit s’appliquer sans condition sociale ou d’origine et les femmes migrantes investies dans notre société devraient pouvoir exprimer leur opinion." Et de conclure : "Retournons aux urnes !"