Il veut monter un élevage de chèvres en agriculture biologique

Pascal, 46 ans, a fait appel à MyMajorCompany, une plateforme de crowdfunding (ou de financement participatif),  pour monter au printemps prochain un élevage de chèvre à Vouhenans en Haute-Saône au lieu dit « La Grange de la Vigne ». Il a besoin de 3.500 euros pour concrétiser son rêve et a déjà recolté 2.275. 

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Passionné d'agriculture depuis tout petit, Pascal souhaite développer un élevage de chèvres AB avec transformation totale de la production de lait en formages, yaourt et faisselles, avec un circuit de commercialisation très court : pas plus d'un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Un projet par ailleurs soutenu par BGE Franche-Comté 

Il n'a concrétisé sa vocation que tardivement. En 2011, dans le cadre d'une reconversion professionnelle, il obtient  en 201 en obtenant le diplôme de technicien de Production agricole et Services associés (TPSA), suivi l'année suivante d'une formation sur les techniques de transformations fromagères à l'ENIL de Mamirolle dans Grand Besançon. "J'ai eu beaucoup de mal à trouver des terrains et des bâtiments pour m'installer, d'autant que passé 40 ans on a plus droit au "parcours à l'installation" proposé par la chambre d'agriculture. C'est à présent chose faite! J'ai la possibilité de louer des bâtiments et quelques hectares de terrain autour. "

Sur MyMajorCompany,l'objectif de Pascal est de collecter les 3 500 euros dont il a besoin. Une'une dizaine d'internautes ont déjà soutenu son projet, pour plus de 900 euros. La somme sera dédiée à l'achat d'animaux. "Je trouve cela plus symbolique pour investir les contributeurs dans mon projet, lorsque vous viendrez visiter la chèvrerie vous pourrez vous dire que les chèvres sont un peu les vôtres…"

Si tout va bien la production ne devrait pas démarrer avant le printemps 2015. Pascal compte produire des fromages de chèvre affinés au lait cru type camembert, crottin...) et pasteurisé (type bûche et bûchette). Il compte aussi fabriquer des faisselles, des yaourts nature et aux fruits et de la raclette. Il serait alors le seul à se positionner sur la raclette fermière en Haute-Saône.

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