La victime, sous curatelle renforcée, a dû remettre au moins à trois reprises de l’argent à un individu majeur, lui-même protégé. Ces remises d’argent ont été réalisées sous une forme de contrainte lié au handicap de la victime.
Identifié et désigné comme un familier du quartier et repéré par le curateur de la victime, le mis en cause, un homme de 34 ans a été convoqué au service de police et placé en garde à vue le 22 juin. Il a déclaré aux forces de l’ordre qu’il avait des addictions à l'alcool et aux stupéfiants qui lui coûtaient cher. Il avait donc demandé à la victime qu’il qualifiait d’ « handicapé » de l’aider. Connu des services de police pour les mêmes faits, il a minimisé sa responsabilité.
Il a été présenté devant le parquet le 23 juin en vue d’une comparution à délai différé avec une expertise psychiatrique programmée en août prochain.