Deux personnels du CCAS se sont déplacé ce lundi au commissariat de Besançon afin de signaler le comportement particulièrement violent d’un individu qui dépend de leur structure.
L’homme, âgé de 26 ans, aurait proféré des menaces de mort à de nombreuses reprises et serait probablement l’auteur des dégradations commises sur le véhicule du CCAS stationné devant leurs locaux.
Connu des services de police
Après avoir effectué des recherches, il s’est avéré que l’individu était très défavorablement connu des services de police. Il était déjà mis en cause dans plusieurs dossiers de menaces envers les structures associatives qui le prenaient en charge depuis sa sortie de prison. Il avait effectué une peine de huit ans pour le meurtre de sa mère.
Les associations et partenaires publics en charge de son suivi ont signalé qu’il avait arrêté son traitement. Les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile. Cette première visite s’est avéré vaine.
Mardi 11 janvier, une nouvelle tentative a permis d’interpeller l’individu hors de son lieu d’habitation. Il a aussitôt été placé en garde à vue et a été conduit immédiatement à l’institut médico-légal. Un certificat de compatibilité (malgré quelques troubles nécessitant un traitement durant la garde à vue) a été remis aux policiers.
Entendu, l’intéressé a nié les faits qui lui étaient reprochés. Celui-ci faisait également l’objet d’autres procédures judiciaires initiées par le Groupe d'appui judiciaire dans lesquelles il était mis en cause (ce groupe a pour vocation d'assurer le traitement immédiat des procédures judiciaires).
La garde à vue a été prolongée. Concernant les dossiers en flagrance, le mis en cause n’a pas reconnu les faits, tout comme pour les autres procédures en préliminaire.