"Il faut être un peu fou pour lancer une entreprise sans conseil"

Publié le 29/11/2013 - 17:43
Mis à jour le 29/11/2013 - 17:43

La société FC CRH, installée à Auxon-Dessus, près de Besançon (Doubs), propose aux créateurs et repreneurs d’entreprise, principalement de TPE, un accompagnement personnalisé et  stratégique. A sa tête, Luc Malaizier et Xavier Chevet qui l’a rejoint depuis peu pour reprendre progressivement les rênes. Ce dernier nous explique les approches qu’il développe pour bien positionner un projet, recruter, gérer son personnel ou encore éviter les retards de paiement et autres impayés.

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Qui êtes-vous Xavier Chevet ?

Xavier Chevet : "Un ingénieur de formation (ENI), titulaire également d’un MBA et un ancien cadre de l’industrie mécanique. J’ai notamment dirigé le site d’Augé Découpage à Besançon que j’ai quitté en 2011 pour voler de mes propres ailes.

C’est en me formant ensuite au coaching et aux techniques de communication à l’Institut de création et de reprise d’entreprise (ICRE) que j’ai rencontré Luc Malaizier, l’un des intervenants.

Le contact s’est fait naturellement avec lui et nous avons décidé de nous associer pour que je reprenne progressivement FC CRH. Sinon, j’ai 46 ans et suis ceinture noire 3ièmedan de judo."

Quels pièges vous semble t-il important d’éviter dans tout projet de création ou reprise d’entreprise ?

"Pour le créateur, c’est déjà celui de la solitude et du manque de gestion efficace du temps. Je vois trop de jeunes chefs d’entreprise se noyer dans les détails et occulter l’essentiel : garder le cap sur une vision stratégique à moyen et long terme." Il faut aussi se lancer dans l’aventure avec des fonds propres, car la trésorerie est l’un des facteurs clés de la réussite future.

Pour le repreneur, il est primordial de se faire accepter du cédant qui connaît l’entreprise et son environnement. Donner un chèque n’est pas une fin en soi.

Il doit se faire accompagner par le vendeur et aussi par un conseil extérieur qui l’aide à prendre le recul nécessaire. En outre, il me semble indispensable de prendre son temps, jusqu’à une année si besoin."

Lire la suite de l’article de Didier Hugue sur le site de notre partenaire Traces Écrites 

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