Sur 41 projets, 15 sont situés en France, 6 en Allemagne ou encore 10 en Italie. 2 milliards d’aides de l’État français sont ainsi autorisés par l’Europe.
"Je me félicite de cette annonce de la Commission européenne, qui va permettre de développer massivement notre industrie hydrogène nationale, et en particulier dans le Nord Franche Comté, où se localise trois des projets", déclare le député européen Christophe Grudler dans un communiqué.
"La région Bourgogne Franche-Comté est un terreau industriel majeur pour la France et l’Europe dans l’hydrogène"
"Au total, ce sont plus de 500 millions d’aides d'État qui pourront être réalisés dans la région, cela est colossal. Je me réjouis notamment tout particulièrement que l’entreprise McPhy ait été sélectionnée à hauteur de 114 millions d’euros de l’État. Le Président de la République Emmanuel Macron et la Ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher y attachent une importante toute particulière, et m’ont associé à la concrétisation du projet à Belfort. L’usine sera capable de fabriquer 1 GW d'électrolyseurs par an et va créer 450 emplois."
Faurecia (fabrication de réservoirs à hydrogène à Bavans, à hauteur de 213 millions d’euros de l’État ) et Alstom (247 millions d’euros de l’État) font également partie de la liste, "preuve que la région Bourgogne Franche-Comté est un terreau industriel majeur pour la France et l’Europe dans l’hydrogène. Le dossier Alstom sera cependant partagé entre les sites de Belfort et de Tarbes", souligne le député européen.
"Cela va permettre aux entreprises concernées d’avancer"
Pour lui, "C’est une opportunité formidable pour la région Bourgogne Franche-Comté ! De nombreux emplois seront créés et une dynamique autour de l’hydrogène rassemblera de nombreux acteurs à la fois industriels, universitaires et scientifiques. Cette décision était très attendue, et cela faisait plusieurs mois que je pressais la Commission pour qu’elle soit prise avant l’été. C’est fait, et cela va permettre aux entreprises concernées d’avancer, et je m’en réjouis !" conclut le parlementaire européen.
L’Europe a par ailleurs décidé pour se libérer du gaz russe,de doubler sa production d’hydrogène propre pour 2030, la faisant passer de 10 à 20 millions de tonnes par an. Christophe Grudler est rapporteur pour son groupe Renew Europe sur ce point et va engager dans les prochaines semaines la négociation avec la Commission européenne.
(Communiqué)