Dans un communiqué, le préfet du département, Jean-François Colombet a exprimé "son indignation face à la dégradation de ces sépultures de soldats tombés pour la France" et a condamné un "acte ignoble de vandalisme".
Il a souligné que "cet agissement inqualifiable intervient alors même que les honneurs funèbres viennent d'être rendus au sergent Baptiste Gauchot, membre du 19e Régiment du génie basé à Besançon, mort pour la France lors d'une opération extérieure en Irak".
"Des personnes ne supportent pas la présence de ces tombes de soldats"
"Ces actes sont scandaleux", a déclaré à l'AFP Jean-Claude Rebière, délégué général du Souvenir français du Doubs. "Nous sommes chargés d'entretenir les tombes des soldats morts pour la France situées dans le carré militaire du cimetière du quartier Saint-Claude", a poursuivi M. Rebière. "Allez savoir qui c'est ! Des personnes passent dans le cimetière la nuit et ne supportent manifestement pas la présence de ces tombes de soldats. Nous avions déjà eu des actes similaires à déplorer, il y a quelques années", a-t-il ajouté.
Mercredi soir, le commissariat de police de Besançon n'avait pas connaissance d'un éventuel dépôt de plainte.
Des "actes inqualifiables" pour Anne Vignot
La maire de Besançon Anne Vignot a, à son tour, réagi dans la soirée en condamnant "avec beaucoup de force" ses "actes inqualifiables et intolérables" qui "portent atteinte à la mémoire des soldats" et qui ont eu lieu "à quelques jours de l'inauguration de notre musée de la Résistance et de la Déportation et de la commémoration de la Libération de la Ville". La maire apporte également tout son soutien "aux familles et associations".
"Cette profanation est impardonnable" déclare Besançon Maintenant
Le groupe Besançon Maintenant a lui aussi tenu à réagir. "Cette profanation est impardonnable car elle porte atteinte à la mémoire de nos aînés qui ont sacrifié leur vie pour notre nation". Les membres appellent "à ce que tous les moyens nécessaires soient déployés pour identifier les responsables de cet acte et pour que la justice soit rigoureusement appliquée par la suite".
(avec AFP)