"Maintenant, la France doit poser des exigences vis-à-vis du nouveau pouvoir libyen, en matière de démocratie, de développement et de stabilisation de la région, car la Libye, de par sa position sur le continent africain et ses ressources, peut avoir un très grand rôle en la matière", a déclaré M. Hollande à des journalistes, en marge du congrès de l'Assemblée des départements de France (ADF) à Besançon.
"C'est la fin de cette dictature et de l'homme qui l'a incarnée", a jugé le président du conseil général de Corrèze. "La Libye a été pendant 40 ans un pays totalement fermé et incarné par un homme avec lequel la France a eu de graves conflits" sur le Tchad, sur le soutien à des mouvements de déstabilisation, a-t-il poursuivi.
"Sa disparition empêche le procès qui aurait dû avoir lieu", a-t-il regretté. "Si j'ai approuvé l'intervention dans le cadre de l'ONU qui a favorisé la victoire de l'opposition libyenne, je n'oublie pas non plus la complicité qu'il y a eue entre la France et Kadhafi", a ajouté le candidat socialiste.