"Leader français de la fabrication de meubles en kit", Parisot SAS a été fondé en 1936 par Jacques Parisot, le grand-père de l'ex-présidente du Medef, Laurence Parisot.
76% des effectifs conservés
Le tribunal a estimé que cette offre de reprise en plan de cession représentait "une solution d'équilibre et de pérennité pour la société", a indiqué dans un communiqué adressé à l'AFP la société P3G Participations, dont Parisot SAS est une filiale.
"Seule et unique offre de reprise pour Parisot SAS, placé en redressement judiciaire depuis le mois de juin 2019, le projet prévoit de garantir la
continuité de l'activité et la conservation de 345 postes (76% des effectifs)" sur les 460 que compte Parisot SAS à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), a-t-elle précisé.
"Parallèlement, P3G Participations garantit 64 postes de reclassement au sein de son groupe, sur les sites avoisinant de CFP (Compagnie française des panneaux) et CFP2, et s'engage à la création de 14 postes", a ajouté le repreneur.
"Il y aura des licenciements"
L'offre portée par Jean-Charles Parisot, président de P3G Participations qui s'était engagé au début de la procédure à "trouver une solution externe ou interne", était soutenue par les élus et les représentants du personnel.
"Malheureusement il y aura des licenciements, mais on espère pas mal de départs volontaires car il y a des gens proches de la retraite", avait estimé le délégué CGT du site de Saint-Loup-sur-Semouse, Philippe Brochère, lors de l'examen du plan par le tribunal.
La société P3G Participations est le second producteur français de panneaux de particules par la taille. Elle détient aussi P3G Industries, une entité qui n'est toutefois pas concernée par la procédure de redressement judiciaire.
(AFP)