Cette décision s’appuie sur plusieurs "constats préoccupants", souligne la préfecture.
- Pollution de l’environnement : une fois retombés au sol, ces objets deviennent des déchets difficilement dégradables, contribuant à la pollution des milieux naturels.
- Danger pour la faune : les fragments de ballons ou de lanternes peuvent être ingérés par les animaux.
- Danger pour la flore : risque de pollution, y compris visuelle.
- Risque d’incendie : en raison des grandes distances qu’elles peuvent potentiellement parcourir selon les conditions climatiques et plus particulièrement selon la force du vent.
- Risque pour la navigation aérienne : en s’élevant dans les airs sans contrôle, ces objets peuvent constituer un danger pour la circulation aérienne.
Face à ces enjeux, et conformément au principe de précaution, cette mesure vise à prévenir tout risque environnemental et sécuritaire. La préfecture en appelle à la responsabilité collective : "célébrer, commémorer ou rendre hommage ne doit pas se faire au détriment du vivant ni de la sécurité."
La préfecture rappelle les alternatives respectueuses de l’environnement existantes : illuminations LED réutilisables, spectacles lumineux, plantations d’arbres symboliques, créations artistiques collaboratives, etc.