"On était anxieux par rapport à ça", a témoigné une professeure du lycée Montaigne, où le corps enseignant avait été informé lundi de la détection du variant sud-africain chez une élève de seconde.
"Il y a beaucoup de collègues qui étaient très soucieux, et les élèves aussi. J'en ai discuté hier avec une classe, ils étaient inquiets. Donc je pense que ces décisions vont rassurer tout le monde", a-t-elle estimé.
En dépit de ces mesures d'isolement, les deux établissements n'ont pas fermé leurs portes et continueront d'accueillir en présentiel les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles et de BTS, ainsi que les élèves de la filière professionnelle au lycée Blaise Pascal.
Les élèves des voies générales et technologiques sont eux placés en "continuité pédagogique à distance". Ces mesures s'appliqueront pendant sept jours, soit jusqu'au 16 février inclus, "sauf si la situation était amenée à évoluer entre temps", a précisé le rectorat.
Selon les résultats préliminaires d'une enquête flash menée sur des prélèvements positifs le 27 janvier, dévoilés par l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est, 23,7% des nouvelles infections au coronavirus correspondaient à une suspicion de variant, britannique, sud-africain ou brésilien dans la région. Ces résultats, obtenus par des tests dits de "criblage", devaient néanmoins encore être confirmés par génotypage.
- Par ailleurs, au 5 février, 82 cas de variants avaient été détectés au sein de clusters de Covid-19 dans la région Grand Est, selon l'ARS : 62 cas de variants britanniques et 20 cas de variants sud-africain ou brésilien.