Dans un rapport remis au gouvernement en avril 2015, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) observait que 100% des utilisatrices de transports en commun avaient subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle.
Cette campagne, également déclinée sur internet et les réseaux sociaux, rappelle que les agresseurs risquent de six mois de prison et 22 500 euros d'amende pour injures ou menaces, jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour baisers forcés, mains aux fesses ou frottements.
Elle conseille aux victimes et témoins d'appeler les numéros d'urgence (17 ou 112) ou d'envoyer un SMS au 114 pour les sourds et malentendants. À partir du 7 décembre, le numéro d'alerte de la SNCF (3117) sera également accessible par SMS, ce qui permettra de signaler une situation d'urgence plus discrètement qu'en téléphonant.
Et vous, avez-vous déjà été victime de harcèlement sexiste dans les transports à Besançon et en Franche-Comté ?