Comment recueillir l’avis des adolescents accueillis au service de pédopsychiatrie du CHU de Besançon ? Peut-on trouver un système pour que des patients qui n’ont pas suffisamment de motricité fine, de force pour utiliser l’appel malade puissent appeler les infirmières en cas de besoin ? Comment permettre à un patient souffrant de tremblements d’écrire normalement ? Peut-on aider les personnes diabétiques de type 1 à estimer précisément les glucides contenus dans leur assiette avec leur smartphone ?
Voici quelques exemples parmi les défis relevés avec beaucoup d’ingéniosité ce week-end par les 250 participants, coachs, experts qui se sont mobilisés durant 48 heures non-stop ! Des participants venus de la grande région et bien au-delà parfois : de Normandie, et même de Thaïlande pour participer à cette huitième édition du Hacking Health de Besançon.
De l’innovation et "des besoins réels"
"L’événement qui promeut l’innovation à partir des besoins réels des acteurs de la santé, est un catalyseur d’énergie et de savoir-faire. Ses organisateurs (Grand Besançon Métropole, CHU de Besançon, université de Franche-Comté et FC’INNOV) entendent s’appuyer sur l’intelligence collective pour apporter les réponses les plus pertinentes possibles aux problématiques", nous précise-t-on.
Au fil des années Hacking Health Besançon a fédéré et développé une large communauté qui s’élargit sans cesse et se renouvelle. Grande nouveauté cette année : pour prolonger cette coopération et aider les projets issus du marathon à se développer, un tiers-lieu d’innovation en santé a été créé : le Tube à Essais.
"L’objectif est de permettre de transformer la solution envisagée durant le Hacking Health en un véritable projet viable pour donner le maximum de chances d’aboutir et s’intégrer à terme dans le quotidien des patients, aidants et soignants", précisent les organisateurs.