Dans un communiqué de presse du 11 octobre 2023, l'association France Palestine Solidarité de Besançon et sa région a relayé ce dimanche 15 octobre un communiqué de presse de l'antenne nationale de l'association.
Dénonçant un "permis de tuer" accordé à l’armée Israélienne, l’association demande aux autorités françaises et européennes "qu’elles se mobilisent pour un cessez-le-feu immédiat, et nous exigeons que cessent les bombardements contre la Bande de Gaza, l’offensive terrestre programmée par Israël et le siège totalement inhumain qu’Israël fait subir à la population". L’association ajoute que "les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens ne peuvent en rien justifier qu’Israël commette d’autres crimes avec l’aval de ses alliés".
Une pétition en ligne
Une pétition a donc été mise en ligne afin d’exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza estimant qu’il s’agit là de "crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants". Pour l’association, "rien ne peut justifier de tels actes. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre quels qu’en soient les auteurs".
La ligue des droits de l'Homme dénonce un crime de guerre
De son côté, les membres de la LDH de Besançon se dit "impuissants et même empêchés de manifester notre solidarité aux victimes civiles de Gaza au mépris des règles minimales d’un état de droit". Elle estime que "la riposte à l’acte de terreur du Hamas contre des civils israéliens, qui est un crime de guerre, ne saurait en aucun cas légitimer d’autres crimes contre des civils qui n’ont rien à voir avec le Hamas sinon d’être Palestiniens".
Elle aussi qualifie "les crimes perpétrés par l’armée israélienne" comme "potentiellement des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité" et rappelle qu’après "les plus de 1.000 morts israéliens, ce sont plus de 2.000 Palestiniennes et Palestiniens, dont plus d’un tiers d’enfants, qui ont été tués dans la bande de Gaza".
La LDH appelle à son tour à un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus de Gaza ainsi qu’à "la libération et la protection des civils pris en otage par les groupes armés palestiniens ; des actes pour lesquels nous réitérons notre condamnation".
Elle attend également de "nos dirigeants qu’ils donnent un minimum de corps à l’idée de « communauté » internationale, prennent la mesure de leur responsabilité et nous redonnent à tous et toutes un peu de dignité".