C'est le décret surprise du 26 février 2016 qui a mis le feu aux poudres. Contre toute attente et malgré les promesses, il a attribué le siège du TSC à Dijon alors que Besançon faisait à l'origine partie de la carte des 18 tribunaux de commerce spécialises de France.
Chacun y est allé de son petit mot, de son analyse, de son pique. Tout le monde a réagi. Tout le monde, sauf Marie-Guite Dufay, la présidente de la nouvelle région. Dans un communiqué, François Sauvadet juge "consternants les échanges d'amabilités" entre les "barons socialistes : "J'invite chacun à la raison et à la responsabilité et appelle la Présidente de Région à mettre tout le monde autour de la table et enfin avancer".
Occasion pour le candidat malheureux (liste UDi –LR –DVD) à la présidence de Région de rappeler qu'il s'était engagé sur un équilibre "gagnant – gagnant" entre les territoires. Aurait-il pu éviter la polémique et le retour de cette guéguerre ?
"Mme Dufay, soyez Présidente, agissez !"
François Sauvadet estime que Marie Guite Dufay est "étrangement absente de ce dossier". "Quelles sont les propositions concrètes de Mme Dufay ? Comme lors du débat sur le chef-lieu de Région, a-t-elle un « avis réservé ?" s'interroge-t-il. "C’est à croire que le sort de la Bourgogne Franche-Comté dépend de l'implantation d'un tribunal de Commerce spécialisé, ou du choix d’un nom que tout le monde a déjà adopté. Mme Dufay, soyez Présidente, agissez !"