Cette mesure « fonctionne très bien et sera généralisée en 2019« , pour la prochaine campagne de vaccination, a déclaré Agnès Buzyn lors de ses voeux à la presse. Selon elle, il y a eu « 700.000 vaccinations en pharmacie » pour la saison en cours dans les quatre régions-tests (Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie).
Cette possibilité ne concerne pas l’ensemble de la population, mais uniquement les personnes pour qui la vaccination est recommandée. Il s’agit des plus de 65 ans, des patients atteints de certaines maladies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…), des femmes enceintes et des personnes souffrant d’obésité morbide, soit quelque 12 millions de personnes, selon le ministère de la Santé.
D’abord mise en place dans deux régions – en Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine – cette expérimentation avait ensuite été étendue à quatre. L’objectif de sa généralisation à l’ensemble du territoire pour la campagne de vaccination 2019-20 figurait dans le dernier projet de loi de financement de la sécu (PLFSS).
Actuellement, les professionnels de santé autorisés à vacciner sont les médecins, les infirmiers et les sage-femmes.
Toutes les personnes majeures pour qui la vaccination est recommandée peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie, sur simple présentation de leur bon de prise en charge de l’Assurance maladie (le vaccin est remboursé à 100%).
(Avec AFP)