Les enseignant(e)s en colère dénoncent un gouvernement qui fait ”des économies sur le dos des élèves. Alors même que la baisse démographique pourrait être l’occasion d’enfin diminuer le nombre d’élèves par classe et d’assurer ainsi un enseignement plus profitable pour chacun(e).” Dans l’académie de Besançon, le ministère compte supprimer 85 postes dans le secondaire (collèges et lycées) et 70 postes dans le primaire.
En exemple, les syndicats (FSU-Snuipp, les intersyndicales AEB section lycéenne, CGT-Education, Snes-FSU, Sud Education) expliquent que dans le Doubs, dans le primaire, 71 fermetures de classes sont envisagées pour seulement 16 ouvertures : ”c’est de l’inédit !”, commentent-ils.
Le lycée Pasteur, "à nombre constant d’élèves", perd 32 heures d’enseignement. Le lycée Pergaud perd quant à lui 130 heures, et l’équivalent de quatre postes d’enseignant(e)s.
Au lycée Pasteur, des enseignant(e)s ont informé les parents de cette situation à l’occasion d’une réunion parents-professeur(e)s. Au lycée Pergaud, une distribution de tracts se déroulera jeudi devant l’établissement, sur le boulevard avant de partir en manifestation.
Jeudi 1er février, ”tous les enseignants et toutes les enseignantes de la maternelle à l’université” sont invité(e)s à se retrouver en assemblée générale à l’amphithéâtre Donzelot à Mégevand à 16h30 après la manifestation qui débutera à 14h place de la Révolution.