Les salariés sont appelés à se mobiliser "pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève", après la décision du gouvernement de réquisitionner des salariés de l’industrie pétrolière pour permettre la distribution de carburant, selon ce texte. "Une limite a été franchie par le gouvernement", estime les signataires.
Les signataires dénoncent une "situation de blocage patronale" dans l’industrie pétrolière, et des réquisitions qui constituent "une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales". Ces réquisitions ont été "l’élément déclencheur" qui ont convaincu Force ouvrière de rejoindre l’intersyndicale, a affirmé la représentante de FO, Patricia Drevon.
Cette journée d’action "pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève", concernera "les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et le nucléaire, (…) l’éducation, la santé, le commerce…", a énuméré Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT.
Anticipant cette annonce des centrales, des syndicats de l’éducation, des cheminots, du nucléaire ou de la fonction publique avaient annoncé dans la journée qu’ils prendraient part à ce mouvement. Les lycées professionnels étaient déjà appelés à un mouvement contre la réforme qui les concerne.
La CGT appelle à la grève mardi 18 octobre et organise un rassemblement à 10h30 place Pasteur à Besançon et à 14h00 sur le Champ de foire à Montbéliard.
(avec AFP)