Grève Ginko : "la mobilisation concerne bien l’ensemble du personnel et non pas une partie des grévistes"

Publié le 04/02/2022 - 17:58
Mis à jour le 04/02/2022 - 17:58

Suite à notre article paru le 2 février 2022, l’intersyndicale FO, CFE-CGC et la CFTC a souhaité apporter un droit de réponse en précisant que la mobilisation concerne bien « l’ensemble du personnel et non pas une partie des grévistes »

Après plusieurs signalements d’usagers ne comprenant pas la paralysie du réseau Ginko en soirée depuis le vendredi 28 janvier 2022, nous avions tenté d’en savoir plus auprès de Carol Ambrosini, directeur marketing, clients et mobilités pour Kéolis Besançon Mobilité.

Ce dernier nous expliquait que "les perturbations en soirée s’expliquent par le fait que le mouvement est majoritairement suivi par les agents de maîtrise et régulateurs". 

Ce à quoi, l’intersyndicale répond : "Depuis le vendredi 28 janvier (début de la grève), 357 déclarations de grève ont été relevées (dont 218 pour les conducteurs, 121 pour les agents de maîtrise, 18 pour les employés et les agents de maintenance). Cette mobilisation concerne donc bien l’ensemble du personnel et non pas une partie des grévistes comme affirme la direction de KEOLIS Besançon Mobilités", expliquent les syndicats.

Des revendications salariales

Sur les causes de la mobilisation, l’intersyndicale  s’explique : "l’inflation annuelle 2021 est à 2,8%" (indice Insee) quand KEOLIS Besançon Mobilités se réfère à une inflation différente de 1,6% ! Après plusieurs réunions, avec la direction de KEOLIS Besançon Mobilités, aucun accord n’a été trouvé, sur cette revendication, avec l’intersyndical".

La grève est donc illimitée et va se poursuivre pour les jours à venir. 

"La direction refuse, à ce stade, nos demandes de recourir à un médiateur extérieur afin de trouver une solution acceptable pour les deux parties", s’insurgent les syndicats.

Par ailleurs, l’intersyndicale s’interroge sur "l’inexpérience des personnes, qui remplacent les grévistes qui ont des fonctions spécifiques, sur leur formation et leurs compétences". Sur ce point, Carol Ambrosini, directeur marketing pour Kéolis Besançon Mobilité, nous avait expliqué qu’une vingtaine d’agents d’autres services avaient dû être mobilisés, mais qu’ils étaient habilités à la conduite du tramway et habilités "électrique". 

"Le STRMTG, organisme qui a des missions de contrôle de sécurité en matière de Transport Publics guidés (Tramway et autres) aurait, selon KEOLIS Besançon Mobilités, validé l’organisation du 1er jour de grève. Qu’en est-il de l’organisation de l’exploitation du Tramway les autres jours de grève ?", demande l’intersyndicale.

Pour rappel, Kéolis Besançon Mobilités nous expliquait avoir voulu privilégier la plage horaire allant de 4h00 du matin à 21h00 qui représente 97 % de la fréquentation du réseau (solaires, salariés). 

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