Le ministre recommande ainsi à "toutes celles et ceux qui ont la possibilité de télétravailler à s'en saisir", alors que les perturbations s'annoncent très importantes dans les transports publics.
"On a vu lors des journées précédentes que les Français se saisissaient de ces nouveaux outils", a observé le ministre devant la presse, en marge d'un déplacement à Limoges. M. Beaune n'a pas voulu se prononcer sur les jours suivants. "On a vu qu'il y a un appel à une grève reconductible, mais on ne peut pas dire comment ça va se passer encore. s'il y a une grève sérieuse, ce sera les mêmes messages", a-t-il précisé à l’AFP. "Le 7, ça va être dur. Après, les gens n'ont pas besoin pour comprendre qu'il faut télétravailler", a-t-il remarqué. "Le 8, le 9... et plus si affinités ? J'espère que non", a dit le ministre. "On ne sait pas combien de temps ça peut durer, avec quelle intensité."
Des perturbations qui pourraient durer...
Tous les syndicats de la SNCF ont lancé un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars contre la réforme des retraites.
"Les grandes entreprises publiques dont la SNCF s'organisent au mieux mais il n'y pas de miracle possible : quand il y a des grèves, il y a des impacts", a souligné M. Beaune.
Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité chargée d'organiser les transports dans la région francilienne, a annoncé vendredi dans un communiqué des "perturbations majeures" dans les transports publics, appelant "tous les Franciliens qui le peuvent à télétravailler". IDFM a également remis en place un dispositif de subvention au covoiturage, qui sera gratuit pour tous les passagers.
Une partie des vols annulés
Dans les airs, la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de renoncer mardi 7 et mercredi 8 mars à une partie de leurs vols, en prévision de la grève des contrôleurs aériens.
La DGAC a demandé aux compagnies de réduire leurs programmes de vols de 20% à Paris-Charles-de-Gaulle et de 30% à Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.
(AFP)