Une délégation du lycée a été reçue jeudi par Patrick Bontemps, vice-président du conseil régional en charge des ressources humaines. Il a annoncé la nomination de deux agents contractuels pour tenter de calmer le jeu.
De retour au lycée, la délégation a informé le personnel de cette décision. La tension ne s'étant nullement apaisée, ils ont décidé à l'unanimité de maintenir leur mouvement de protestation pour le vendredi 1er octobre.
« Cette situation existe dans d'autres lycées francs-comtois, il serait temps que la collectivité prenne conscience que les agents des lycées sont exposés à des conditions de travail de plus en plus difficiles. Le problème du non remplacement des personnels absents pour raison médicale ne fait que s'amplifier. Si ce dossier n'est pas rapidement étudié pour apporter des solutions convenables, ce mouvement de grogne pourrait se généraliser à l'ensemble des lycées », explique l’UNSA dans un communiqué.