Grand Besançon Métropole lance un partenariat avec la Suisse pour une forêt durable 

Initiée par Grand Besançon Métropole, une rencontre franco-suisse a réuni une centaine d’acteurs le 15 novembre 2024. Leur objectif ? Œuvrer ensemble pour une forêt durable. La santé des forêts est en effet de plus en plus menacée. "Pour les préserver, il s’agit de mobiliser la recherche, la formation et d’adapter les modes de gestion sylvicole", souligne GBM.

© Alexane Alfaro

Cette rencontre, organisée avec la Ville de Besançon, marque le coup d’envoi d’une démarche partenariale rassemblant de nombreux acteurs : les propriétaires forestiers, dont les communes, les gestionnaires, les chercheurs, les formateurs du secteur. Avec un même but : ”contribuer à la pérennité des forêts”, comme l’a souligné Anne Vignot, rappelant que cette initiative était née lors d’un projet commun mené avec la Suisse. 

L’enjeu est de taille, car la forêt assure plusieurs fonctions essentielles, écologiques, sociales et économiques, à une échelle qui dépasse les frontières. La forêt est un bien commun, au cœur d’aménités et de ressources vitales pour les territoires.

Vers une "forêt mosaïque" pour sa survie

Les échanges ont donc traité de l’exemple bisontin, à travers le plan d’aménagement forestier 2020- 2039 de la Ville de Besançon, mais, au-delà, de l’expérience de l’ensemble du Massif jurassien, y compris suisse. Deux chercheurs de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et les paysages (WSL), Valentin Queloz et Yann Vitasse, sont ainsi intervenus,  Catherine Barthelet, maire de Pelousey, a pour sa part souligné les enjeux spécifiques aux petites communes. 

Grâce à cette première rencontre, des jalons ont été posés avec les chercheurs suisses et français (laboratoire Chrono-environnement), les représentants de l’Office national des forêts (ONF), de l’Union régionale des Communes forestières (URACOFOR), du Campus des métiers et des qualifications (CMQ) Forêt-bois. 

Les applications du modèle de la "forêt mosaïque" ont été mises en avant pour le travail à mener ensemble. Ce modèle se traduit par davantage de diversité, invitant à varier les essences d’arbres dans un même espace mais aussi les modes de gestion et de peuplement, conciliant par exemple régénération naturelle de la forêt sur certains ilots et plantation de feuillus adaptés. 

"Pour agir et assurer l’avenir de notre massif forestier, le deuxième plus grand de France, acteurs publics et privés veulent croiser leurs problématiques, leurs connaissances et leurs expérimentations. Rendez-vous est donné en 2025 pour concrétiser la dynamique engagée", conclut Grand Besançon Métropole. 

(Communiqué)

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