Gouvernement Barnier renversé : les réactions en Franche-Comté 

Publié le 05/12/2024 - 09:42
Mis à jour le 05/12/2024 - 15:55

Les députés de l’Assemblée nationale ont majoritairement voté pour la motion de censure du Nouveau front populaire ce mercredi 4 décembre 2024. Plusieurs élus de la région ont souhaité s’exprimer à ce sujet.

Assemblée nationale © D Poirier
Assemblée nationale © D Poirier

Une pétition pour la destitution du président de la République a également été mise en ligne.

Réaction sur les réseau sociaux de Séverine Véziès, membre du Nouveau Front Populaire et de la coordination LFI 

"Nous avons fait tomber l'illégitime Gouvernement Barnier avec notre #MotionDeCensure ! Et comme le demande 63% des Français·es, Emmanuel Macron doit maintenant s'en aller".

Communiqué de Laurent Croizier, député du Doubs

" Les députés qui ont voté la censure devront répondre de leur irresponsabilité devant les Français. En censurant le gouvernement, les députés insoumis, socialistes, écologistes, communistes et issus du rassemblement national précipitent notre pays dans une crise politique.

Je salue le courage et la dignité du Premier ministre Michel Barnier. Dans un contexte financier préoccupant, il s’est employé à bâtir un budget équilibré, espérant que l’intérêt national transcenderait les clivages politiques.

Je ferai toujours le choix de la responsabilité. Je ne céderai jamais aux extrêmes. Les Français nous ont demandé de placer l’intérêt national avant les considérations partisanes. Dans le Doubs, nous sommes deux députés à avoir refusé la censure et l’instabilité politique. La censure rendra tout plus grave et plus difficile. Elle ne fera que des perdants, au premier rang, les Français les plus modestes.

Les députés d’extrêmes gauche, d’extrême droite et des partis qui leur sont inféodés devront répondre de leur irresponsabilité devant les Français. Ils devront répondre de leurs actes devant les 18 millions de foyers qui verront leurs impôts sur le revenu augmenter, les 380 000 Français jusqu’alors non imposables qui le deviendront, les agriculteurs qui attendent des mesures d’urgence, les personnes malades et les professionnels de santé qui attendent des moyens supplémentaires pour les hôpitaux, les EHPAD et l’accès aux soins, devant les inquiétudes de l’ensemble des acteurs économiques.

Dès demain, je serai à nouveau présent auprès des habitants de ma circonscription pour rassurer et accompagner. Dès la semaine prochaine, je m’attellerai à agir avec un seul impératif, le dialogue.  Il est désormais vital que notre pays se dote d’un budget dans les plus brefs délais.

Je me suis engagé en politique pour construire, pour l’intérêt des habitants, pour bâtir l’avenir. À quand des oppositions responsables qui agissent pour le bien commun et pour l’intérêt des Français ?"

Réaction sur les réseaux sociaux de Dominique Voynet, députée du Doubs 

"Michel Barnier monte à la tribune, applaudi par tous les hypocrites qui lui ont fait défaut pendant toute la procédure budgétaire, qui ont deposé des amendements pour rejeter les modestes efforts demandés aux plus riches par le projet de budget qu’il avait présenté, les Attal, les Wauquiez, qui se sont répandus sur les plateaux de télé pour menacer et poser leurs conditions… 

Michel Barnier rappelle la gravité de la dette, creusée par ceux qui l’applaudissent aujourd’hui sans se poser jamais la question de leur compétence et de leur responsabilité dans le désastre. Et liste des chantiers qu’il eût aimé ouvrir…

La motion de censure sera votée ce soir. Ce n’est une victoire pour personne".

Communiqué de Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté

"Avec la démission du gouvernement et la pagaille politique, économique et financière qui va en résulter, on a atteint le bout du bout de la Vème République. Que notre actuelle Constitution permette d’aboutir à un tel résultat est, peu en importent la raison, la preuve de ce qu’elle n’est plus adaptée à la société de notre temps et aux besoins de sa population. Qui plus est, alors qu’elle avait été conçue au départ pour que l’intérêt de la France passe avant celui des partis politiques, ces derniers l’ont aujourd’hui phagocytée.

Or, ce sont les bonnes institutions qui font les bons comportements. Et donc ce dont la France a aujourd'hui  besoin, ce n’est pas de se trouver un premier ministre mais une nouvelle Constitution ! Et pour le Mouvement Franche-Comté, elle se devra d’être de type fédéral comme c'est le cas dans tous les pays européens qui nous entourent  (Belgique, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne).

C'est, en effet, la seule possibilité pour pouvoir se libérer, notamment au niveau local, de l’emprise des partis politiques et des combines politiciennes de leurs états-majors parisiens. Et c'est surtout le seul moyen pour éviter cette "cacocratie" (*) mortifère vers laquelle on semble malheureusement aujourd'hui se diriger inéluctablement."

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