Malgré le confinement et la baisse de fréquentation de plus de 85 %, Kéolis Besançon Mobilités a décidé de maintenir une offre de circulation de 60 % sur les lignes de tramways par rapport à la normale et de 43 % sur l'ensemble du réseau urbain, bus compris.
"Nous nous sommes adaptés régulièrement pour répondre aux mieux aux nouveaux besoins, comme des soignants qui travaillent à l'hôpital et qui avaient toujours besoin de la ligne 8 pour rejoindre Valentin en toute fin de journée. Aujourd'hui et jusqu'au 11 mai, l'offre est stable. Nous enregistrons environ 13.000 voyages par jour contre 85 à 90.000 voyages habituellement..." indique Carol Ambrosini, directeur marketing chez Keolis Besançon Mobilités.
"On voit de plus en plus de masques chez les voyageurs..."
Pour les voyageurs, Ginko insiste sur la poursuite du respect des gestes barrières et de distanciation. Avant qu'ils soient obligatoires lors du déconfinement, le nombre de voyageurs portant un masque croît régulièrement.
Règles d'hygiène et geste barrières dans les transports
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Désinfection du matériel roulant tous les soirs...
Pour éviter la transmission du virus, Ginko a déjà mis en place plusieurs mesures comme la suppression de la vente de titres de transport à bord, l'ouverture automatique des portes du tramway à l'arrêt, la neutralisation des portes avant des bus ainsi que l'installation de vitres de protection pour les chauffeurs.
Au-delà, la question du nettoyage et de la désinfection à bord du matériel roulant a été une des priorités de la société avec un doublement de l'activité de nettoyage en lien avec la société prestataire Onet. "Nous avons mis en place des mesures drastiques avec protocole pécis de nettoyage et de désinfection à l'aide de produits virucides" indique Frédéric Lambert, directeur maintenance et patrimoine. "Les bus et tramways qui roulent sont nettoyés tous les jours". Un premier agent balaie et retire les déchets. Un second agent nettoie tous les points de contact (valideurs, barres de maintien, poignées, sièges, parois verticales, etc. ). Un troisième s'occupe de la cabine du conducteur de la cordelette du pare-soleil au portillon. Le sol est ensuite récuré avec toujours, un produit virucide.
Et un cube Ozone...
Pour aller plus loin et plus en profondeur, Kéolis Besançon s'est doté de trois cubes O3, fabriqués en Angleterre et distribués par une société bisontine.
Le cube Ozone, d'un coût de 4.000 € HT l'unité, après trois semaines de test, est utilisé depuis lundi 4 mai 2020 pour un nettoyage hebdomadaire en profondeur et renforcé des véhicules. "Ce cube, pilotable à distance depuis une application, est pour nous complémentaire pour désinfecter dans le moindre interstice. C'est le type d'appareil qui est utilisé dans les hôtels. C'est sans résidu ni produit chimique" note Frédéric Lambert. Dans le véhicule fermé, le cube va remplacer l'air par de l'ozone en une heure environ. "L'ozone va décontaminer l'habitacle et tuer les virus, les bactéries ... et les odeurs ! Après le traitement, l'ozone est retransformé en oxygène. Il est possible aussi simplement d'ouvrir le véhicule... "