"Les discussions menées ont permis de conserver 94 postes sur les 238 concernés par le projet de réorganisation lié à sa proposition de sortie du marché des nouvelles centrales à charbon", a indiqué General Electric dans un communiqué.
Selon un proche du dossier, "les propositions soumises permettraient à Steam Power (entité spécialisée dans les turbines pour centrales nucléaires et à charbon, NDLR) de rester l'un des principaux fournisseurs" de ce matériel pour les nouvelles centrales nucléaires.
Ce sont des efforts "significatifs mais pas suffisants", a commenté Laurent Humbert de la CFE-CGC, auprès de l'AFP, "il faut rester ferme et maintenir la mobilisation". "On ne peut pas gérer l'avenir du nucléaire comme un boutiquier, (à l'horizon d'un) trimestre pour GE et en fonction des élections pour le gouvernement", a renchéri Laurent Santoire, de la CGT, devant les manifestants.
"Nous ne sommes pas dans une entreprise où il n'y a pas de travail et où il n'y a pas d'avenir, mais nous avons un actionnaire qui veut réduire la voilure", a dénoncé pour sa part Christian Mougenot, de la CFDT.
La branche nucléaire de GE compte pour l'heure 1.788 salariés. Le plan social qui la frappe s'ajoute à ceux qui ont touché ces derniers mois les filières gaz (centrales électriques avec turbines à gaz), hydro (équipements de barrage) et Grid solution (réseaux électriques) du géant américain.
(Source AFP)