"Avec mes collègues, nous avons fait le tour de tous les bassins de production, avec les interprofessions, les chambres d'agriculture, les coopérateurs, les vignerons indépendants", a indiqué Jérôme Despey, viticulteur dans l'Hérault et secrétaire général de la FNSEA. Cette estimation est une consolidation de remontées professionnelles, a-t-il expliqué.
La semaine dernière, la France a connu un épisode de gel très sévère qui a touché les vignobles, mais aussi les vergers et certaines cultures. Pour rappel, les viticulteurs jurassiens avaient allumé des bougies pour aider les vignes à lutter contre le froid (voir ci-dessous).
C'est "probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle", selon le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.
"C'est une période très difficile pour le monde agricole", a souligné Jean-Marie Barillère, président du Cniv, qui réunit les interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique.
?Cet après-midi dans l’Essonne, auprès de betteraviers touchés par les vagues de gel. Les dégâts sont là aussi considérables. pic.twitter.com/PtHJ085BnG
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) April 14, 2021
?En Touraine aux côtés de viticulteurs et agriculteurs victimes de la vague de gel
Face aux très importants dégâts de ces derniers jours, notre mobilisation est totale pour apporter le soutien nécessaire. pic.twitter.com/IZMmoR3oxy
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) April 9, 2021