L’enquête, lancée en 2017 après un contrôle de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de Bourgogne-Franche-Comté, a permis la découverte de cette filière internationale présumée de fraude à l’emploi de chauffeurs routiers.
Dans un communiqué, le syndicat FO-uncp du groupe de logistique se dit "écœuré par la situation très grave au sein de Gefco". Il demande à la direction de "s'engager à bannir l'esclavagisme de la société Gefco" et "d'agir rapidement pour que cessent de tels agissements", alors que la société, représentée légalement par son PDG, Luc Nadal, est mis en cause.
"Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'une magouille pour échapper au paiement des cotisations sociales en France, car cela voudrait dire que l'ensemble des équipes dirigeantes de Gefco est pourri", poursuit le syndicat.
Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a pour sa part salué l'action de la Dreal et s'est "réjoui de la mise à jour de cette présomption de fraude d'ampleur".
"Les conditions sociales et de concurrence dans le transport routier sont des enjeux prioritaires pour garantir l'ouverture du marché intérieur et de meilleures conditions de travail pour les conducteurs", a souligné le ministre.