Steve Bolze, président de General Electric (GE) Power and Water, et Clara Gaymard, présidente de GE Europe et vice-présidente GE International, s'étaient déplacés à Belfort jeudi et vendredi pour rencontrer les personnels du groupe américain sur place et les décideurs politiques locaux, dans le cadre de leur proposition de rachat de la branche énergie d'Alstom.
A l'issue de la rencontre, vendredi, Jean-Pierre Chevènement a indiqué dans un communiqué qu'il avait "insisté sur la préservation du nom Alstom" et "posé le problème d'un partenariat dans le capital de l'éventuelle ou des éventuelles entités qui pourraient être constituées".
"L'association au capital est un point décisif car en dernier ressort, qui tient le capital tient la décision", a-t-il souligné. Il s'est dit également attaché à "la localisation du siège européen à Belfort pour toutes les catégories de centrales".
Selon M. Chevènement, Steve Bolze "a développé l'idée qu'Alstom avait, sur plusieurs marchés et dans l'avenir, un problème de taille", et que "Alstom et General Electric sont complémentaires en terme de technologies et de marchés".
Le maire UMP de Belfort, Damien Meslot, a pour sa part déclaré à l'AFP qu'il était "favorable à 100% à l'offre de General Electric, comme la plupart des décideurs économiques et politiques locaux".
"Les productions d'Alstom et GE sont complémentaires et le projet de GE est un projet constitué avec un développement lourd en France, des créations d'emplois, des investissements et une localisation de centres de recherches et développement en France", a-t-il souligné.
Les responsables de GE "m'ont confirmé leur souhait de faire de Belfort, seule ville au monde à bénéficier de la présence des deux entreprises, un pôle d'excellence mondial en matière d'énergie", a poursuivi M. Meslot. "Ils se sont montrés confiants et très contents de l'accueil qui leur a été réservé à Belfort", a ajouté le maire.
(Source AFP)