Garde d’enfant : l’UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort tire la sonnette d’alarme…

UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort a sorti une étude mettant en relief la problématique liée aux modes de garde dans la région. Entre inégalités territoriales, demande d’aides complexes ou encore manque de qualité des accueils dans les structures, les complications semblent s’accumuler… L’occasion pour l’association de proposer plusieurs solutions ce mois de septembre 2023.

Marie-Christine Radenne, vice présidente de l'UFC Que Choisir Doubs Territoire de Belfort et administratrice fédérale © Hélène Loget

"Il y a un nombre insuffisant de places dans les modes d’accueil formels des enfants (crèches et assistantes maternelles)", déplore l’UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort qui a souhaité mettre l’accent cette année sur les modes de gardes des enfants de 0 à 3 ans.

La situation amenée à "se dégrader davantage" dans les 10 années à venir selon UFC Que Choisir

Dans son étude, l’association a fait plusieurs constats. Elle dénonce notamment une "inégalité géographique" concernant les accueils selon les départements, mais aussi problème économique avec "un reste à charge" conséquent pour certaines familles.

"Beaucoup de parents gardent leur enfant à défaut de mode de garde. 34 % voudraient avoir un accès à une crèche ou un assistant maternel", explique Marie-Christine Radenne, vice présidente de l'UFC Que Choisir Doubs Territoire de Belfort et administratrice fédérale tout en précisant le "manque de visibilité" pour les parents pour avoir accès à un type de garde.

Un "cercle vicieux" pour l’association qui dénonce des "équipes en tension", des départs en retraite qui "aggravent le manque de professionnels", et des jeunes qui sont "découragés" pour se lancer dans la profession…

Du côté des familles, la question se pose : assistante maternelle ou une crèche ? Pour l’UFC que Choisir, le choix dépend "des habitudes locales" et des possibilités financières. L’étude montre que les crèches collectives sont "plus intéressantes financièrement" pour les ménages que "les gardes à domicile". Cependant, les structures de type "crèches privées" sont souvent "en manque d’effectif" et parfois avec du personnel "moins qualifié".

C’est pourquoi, l’association demande davantage de contrôles et pour cela une aide davantage de moyens attribués par l’Etat à la PMI.

Enfin, l’association dénonce le non-respect des promesses effectuées par les politiques. Elle prend l’exemple de l’annonce d’Emmanuel Macron en 2017. Ce dernier indiquait l’ouverture de 30 000 places en crèches d’ici 2022 et seule la moitié a été ouverte.

Les solutions envisagées par l’UFC Que Choisir

Infos +

Cette étude prend en compte les assistantes maternelles, les crèches publiques et privées ne demandant pas plus de 10 euros par heure. 

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