Devant les vitrines des Galeries Lafayettes, une quinzaine de personnes s'est réunie. Pancartes à la main, la colère et l'inquiétude grondent toujours parmi les salariés et les syndicalistes. "Le but c'est de ne pas se laisser mourir sans rien dire, il y a quand même 75 salariés qui travaillent dans ces Galeries", clamait Frédéric Haquard, délégué pour le CDFT du Doubs. Aux côtés des manifestants, la maire de Besançon, Anne Vignot, avec l'espoir du rachat du site de Besançon. "Le mieux serait que les Galeries Lafayettes rachète celles de Besançon, ils ont toute fierté à être ici", précisait-t-elle.
Si la justice ne donne aucune réponse, la CFDT se rendra à Paris et manifestera cette fois-ci devant les vitrines du siège pour se faire entendre encore plus fort.
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Un commentaire
Ce dossier est l’occasion de s’interroger sur les conséquences de la politique de la ville visant à chasser les automobilistes du centre ville de Besançon.
Cette politique réduit de fait la fréquentation des commerces du centre ville par les clients résidant dans les quartiers périphériques et dans le Grand Besançon. Cela n’encouragera pas un repreneur à racheter les Galleries LAFAYETTES.
Entre la décroissance et l’emploi, Mme VIGNOT va devoir choisir.