Le niveau Vigipirate « urgence attentat » a été déclenché suite à l’attaque du 11 décembre 2018 à Strasbourg, sur l’ensemble du territoire national.
Les principaux marchés de Noël du département, ceux de Montbéliard, Besançon et Pontarlier, doivent faire l’objet d’un périmètre de protection. Cette mesure permet desécuriser une zone délimitée avec des accès controlés.
Après une réunion en préfecture dans la matinée de mercredi avec les sous-préfectures, la police nationale, la délégation militaire départementale pour l’opération Sentinelle, le service départemental d’incendie et de secours et les collectivités locales concernées, les mesures suivantes ont été prises :
- des renforts nationaux de forces sentinelle et de gendarmes mobiles sont déployés à Montbéliard et Besançon,
- le marché de Noël de Montbéliard, compte tenu de sa dimension et de sa fréquentation, fait déjà l’objet d’un périmètre de protection depuis son ouverture, les palpations de sécurité y sont désormais systématiques.
Deux arrêtés
Deux arrêtés préfectoraux sont pris aujourd’hui afin de mettre en place des périmètres de protection sur les marchés de Noël de la place Granvelle à Besançon et de Pontarlier, les inspections des sacs et les palpations de sécurité seront systématiques. Les forces de l’ordre sont également mobilisées dans les centres commerciaux dans le contexte de forte affluence à l’approche des fêtes de fin d’année.
Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d'un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action", précise le site officiel Vigipirate. "Ce niveau est mis en place pour une durée limitée: le temps de la gestion de crise. Il permet notamment d'assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise".
Cette mesure prévoit des "mesures exceptionnelles d'alerte de la population" et des "mesures exceptionnelles pour prévenir tout risque d'attentat imminent ou de sur-attentat".
Dans ce cadre, le préfet du Bas-Rhin, Jean-Luc Marx, a pris un arrêté interdisant toutes les manifestations programmées mercredi "pour permettre aux forces de l'ordre de se mobiliser totalement dans la recherche de (l'auteur)", selon Christophe Castaner.