Cette tendance se confirme pour ce début 2010 (+4,4%), alors que les producteurs laitiers sont confrontés depuis de nombreux mois à une chute importante des prix du lait que leur achètent les industriels.
Bel, qui se présente comme le troisième fabricant fromager français avec 10,5% des parts de marché, a décidé de renforcer ses positions dans l'hexagone sur le secteur des «fromages d'aujourd'hui» (allégés, enfants, à tartiner...) et les «fromages cuisine et création» (tranches, apéritifs, râpés...).
Ces types de fromages connaissent les croissances les plus importantes sur le marché français, respectivement de 4 et 7,3%, selon les chiffres cités par Bel. La troisième catégorie de fromages dite «authentiques» (AOC, chèvres, persillés...) enregistre une progression moindre (+2,6%).
Présentés le plus souvent en portion ou pâte à tartiner, les fromages «nouvelle génération» sont généralement consommés lors «de repas informels» et en «grignotage», une tendance qui ne cesse de s'amplifier puisque, toujours selon Bel, 51% des occasions de manger du fromage se font désormais hors des fins de repas.
En 2009, le chiffre d'affaires du groupe Bel s'est élevé 2,2 milliards d'euros, stable par rapport à celui de 2008 tandis que son bénéfice a explosé à 85 millions d'euros (+73%).