Frédéric Vuillaume (FO), une nouvelle fois interpellé en marge de la visite de Gabriel Attal à Montbéliard

Publié le 19/03/2024 - 08:41
Mis à jour le 19/03/2024 - 08:41

Alors que le Premier ministre Gabriel Attal était en visite à Montbéliard le 16 mars 2024 pour l’ouverture de la cérémonie "capitale Française de la culture”, le syndicat Force Ouvrière Conseil régional Franche-Comté-Bourgogne appelait à un rassemblement pour accueillir le chef du gouvernement.

Frederic Vuillaume (Archives) © Alexane Alfaro
Frederic Vuillaume (Archives) © Alexane Alfaro

Si la manifestation a commencé sous les meilleures hospices avec des slogans repris par les quelques manifestants présents, quelques minutes avant l’arrivée du locataire de Matignon, ”une dizaine de policiers ont encerclé Frédéric Vuillaume”, le secrétaire de FO, et l’ont arrêté ”en le soulevant par les jambes, par les bras pour l’emmener manu militari dans le fourgon et le mettre en garde à vue pour organisation de manifestation non déclarée”, rapporte le syndicat dans un communiqué du 19 mars.

”Véritable acharnement”

Le syndicat Force Ouvrière CRFCB condamne ”avec fermeté les pratiques de répression policière contre notre camarade Frédéric Vuillaume, qui est contraire au droit fondamental de manifester, un droit qui découle de l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.”

Et d’ajouter : ”Les forces de l’ordre à la botte du pouvoir sont régulièrement pointées du doigt pour violence contre des manifestants. Nous avons pu le voir pendant les gilets jaunes ou la réforme des retraites, où des citoyens ont eu des membres arrachés, éborgnés et mis en garde à vue illégalement.”

Pour Frédéric Vuillaume, FO parle d’un ”véritable acharnement, c’est sa neuvième garde à vue occasionnant 166 heures de privation de liberté, 4 procès en correctionnel  et une vingtaine d'amendes, simplement pour avoir défendu ses convictions militantes et fait valoir son droit à manifester et de revendiquer. Une véritable cabale est orchestrée par un pouvoir impopulaire en perdition qui piétine la démocratie. Notre secrétaire est sorti de sa garde à vue au bout de 16 heures (affaire a été classée sans suite) et a eu 5 jours d’ITT à la suite de cette interpellation brutale et choquante.” 

”Un système autoritaire et répressif”

Enfin, Force Ouvrière CRFCB, apporte tout son soutien à son secrétaire Frédéric Vuillaume "victime de répression policière, cette interpellation est une grave entrave au droit de manifester”, selon le syndicat.

Et de conclure : ”Emmanuel Macron critique les méthodes de certains pays autoritaires, comme la Russie, mais devrait balayer devant sa porte avant de critiquer les autres. La France, pays des libertés individuelles et de la liberté d'expression, bascule petit à petit vers un système autoritaire, répressif où les représentants syndicaux qui défendent avec force et détermination les intérêts des salariés comme Frédéric Vuillaume sont muselés.”   

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Pour la défense de l’État de droit et la démocratie, une manifestation le 12 avril à Besançon

Plusieurs syndicats et collectifs* appellent à manifester samedi 12 avril 2025 à Besançon pour la défense de l’État de droit et de la démocratie à la suite de l’annonce de la décision de justice entraînant l’inéligibilité de Marine Le Pen, très fortement critiquée par le Rassemblement national.

BesAC : un pas de plus vers le maintien à Poissy ?

Basket • En battant Toulouse vendredi dernier, qui plus est avec la manière, sans doute le BeSAC a-t-il fait un grand pas supplémentaire pour mériter son maintien en Nationale 1, à six étapes du terme de la Phase 2. AInsi donc, le BesAC se trouve-t-il en ballotage favorable, avec 3 victoires d'avance sur les deux clubs premier relégables à savoir Fougères et Poissy. Poissy chez qui la troupe de Laurent Kleefstra se déplace ce vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.32
couvert
le 14/04 à 09h00
Vent
1.51 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
90 %