"Je suis très content d'être parmi vous. Cette élection, c'est un travail collectif, j'ai été soutenu", a-t-il déclaré à son arrivée à la réunion du groupe PS dans la matinée, sous les applaudissements. "De temps en temps, je pouvais avoir quelques doutes. Tous les témoignages (reçus), ça a renforcé ma détermination", a confié cet élu socialiste, visiblement ému. Affirmant que "cette victoire est collective", il a aussi remercié le gouvernement et ses collègues de l'Assemblée. Le nouveau député de la quatrième circonscription du Doubs va d'ailleurs poser dans l'après-midi une question adressée à Manuel Valls sur la politique générale du gouvernement, la première des questions socialistes au gouvernement.
"Bravo", lui a lancé mardi à son arrivée le patron des députés PS, Bruno Le Roux, qui présidait la réunion, entouré notamment du président de l'Assemblée Claude Bartolone, du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, et du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, venu faire un point sur son projet de loi en cours d'examen.
"Je ne suis pas un symbole, je suis un élu de terrain qui fait son travail"
Devant la presse, M. Barbier, qui a déjà siégé à l'Assemblée de mi-2012 à mi-2014 en tant que suppléant de Pierre Moscovici, a souligné que "le mandat se poursuit". "Je ne suis pas un symbole, je suis un élu de terrain qui fait son travail", a-t-il poursuivi. Alors qu'il l'a emporté avec 51,43% des suffrages contre 48,57% à la candidate FN, M. Barbier a aussi affirmé qu'il ne prenait "pas la majorité qui s'est dégagée sur (sa) candidature comme un chèque en blanc". "Ceux qui ont porté leur suffrage sur le FN, pour certains c'était une alerte pour dire leur mécontentement (...) pour d'autres c'est peut-être une adhésion. Pour ceux qui m'ont rejoint, certains me font confiance, d'autres peut-être recherchent cette confiance" et "c'est un travail qui nous attend", a-t-il analysé.
L'élu du Doubs a dit avoir entendu "les gens qui travaillent dur, (ceux aux) petites retraites, ceux à la recherche d'un emploi", et a dit vouloir être "un député de plus pour soutenir l'action du gouvernement" dans ces domaines. M. Barbier a aussi affirmé avoir reçu du Premier ministre "l'assurance" que les syndicats de Peugeot Sochaux, ceux de sa circonscription, seraient reçus par le ministre du Travail pour parler emploi.
(Source : AFP)