Francis Mourey (S1Néo Connect), 3e: "Je suis tombé sur deux coureurs plus forts que moi. Dès le départ, j'ai senti que je n'étais pas dans un grand jour, les jambes étaient assez lourdes. J'ai essayé de suivre Clément (Venturini) dans les prochains jours mais j'ai dû récupérer. Vendredi soir, je n'ai pas dormi de la nuit car mon fils était malade, mais ça fait partie de la vie, ça n'enlève rien aux deux premiers. C'était mon 22e championnat de France. Psychologiquement et physiquement, c'est toujours dur car j'ai toujours couru pour le podium. J'ai gagné 11 fois (9 fois en élite, 2 fois en espoirs). Il n'y a pas un titre plus beau qu'un autre. Je tourne la page."
Clément Venturini (AG2R La Mondiale), champion de France: "Je suis content de gagner à Besançon car j'étais parti très déçu en 2016, ça valorise le titre. J'étais assez détendu pendant la semaine, je n'avais pas l'obligation de gagner, et c'est la meilleure façon d'aborder la course. J'ai mal commencé mais j'ai vu que je revenais sur les parties physiques. Je suis resté concentré même si je me suis loupé une fois en sautant les planches. Ma chaîne s'est coincée mais je suis resté calme. Le cyclo-cross dure une heure et je n'avais rien à perdre. Fabien (Canal) était plus fort que moi sur les parties techniques. J'étais limite techniquement, j'ai compensé avec le physique. Je n'ai fait que trois cyclo-cross cet hiver, mais j'ai un passé. Le cyclo-cross permet d'agrémenter l'entraînement, c'est comme un retour aux sources. La suite ? je ne peux pas me prononcer. Ce maillot va peut-être changer les plans."
Fabien Canal (Safir), 2e: "J'ai fait une bonne course. Un deuxième podium, ce serait bête de ne pas être satisfait. Je prends la vie comme elle vient. Je me donne une ou deux saisons de cyclo-cross pour essayer de 'choper' le titre avant de passer à autre chose. Sur route, je vais faire une belle saison avec le CC Etupes."