Aujourd’hui, la Bourgogne Franche-Comté recense 71 300 familles monoparentales. Soit une famille sur cinq. Une part qui a doublé ces 25 dernières années.
Un niveau de vie plus faible
Ces parents seuls, pour 80% des femmes, vivent « souvent en HLM et sont moins propriétaires que les couples » ; ils sont aussi « moins diplômés et ont un taux d’emploi plus faible. »
Et ces familles qui ne comptent qu’un seul parent ont un niveau de vie « nettement intérieur »à celui des autres familles : 500€ de moins, par mois et par unité de consommation. De plus, leur taux de pauvreté est de 38% - contre 14% pour les couples.
En tout, elles sont 83% à avoir un niveau de vie plus faible que le niveau médian des couples avec enfant.
Cependant, c’est une situation « légèrement plus favorable en Bourgogne Franche-Comté que dans les autres régions de province».
L’entrée en monoparentalité : un choc financier fort
Pour la majorité des parents, lorsque la famille devient monoparentale, le niveau de vie médian est très impacté : il baisse de 27% pour les mères et de 17% pour les pères.
Un quart des nouvelles familles monoparentales ainsi formées passe sous le seuil de pauvreté.
Le niveau de vie « se redresse par la suite ».En fonction de l’évolution familiale. « Chez les hommes, cette remontée est plus rapide et plus forte : jusqu’à retrouver, 3 ans plus tard, leur niveau de vie d’origine. »
Pourquoi ? Parce qu’ils quittent « plus rapidement que les femmes la monoparentalité ».