Les présidents des différentes organisations (Medef, Fdsea, Fnaim, Unalp, Union des industries….) ont décliné les dix principales préoccupations actuelles des entreprises et de leurs dirigeants :
- Manque de visibilité significatif et inquiétant parfois dans certains secteurs
- Difficultés de trésorerie croissantes
- Moral globalement inquiétant des dirigeant mais aussi dans beaucoup de TPE-PME des salariés
- Diminution constante des marges au regard notamment de la fiscalité et du poids des nombreuses charges sans cesse en augmentation
- Difficultés de planifier des stratégies même à court ou moyen terme en raison des changements incessants des politiques publiques dans différents ?domaines : fiscal, social, règlementaire, etc.
- Des projets d’investissement ou de création d’emploi qui ne peuvent pas être engagés au regard de la situation économique et du peu de perspectives
- Dans le monde des affaires, une image dégradée de la France en Europe et à l’international qui nuit aux relations commerciales de confiance dans la durée
- Des contrôles nombreux et divers empêchant la bonne marche au quotidien des entreprises dans des moments très difficiles nécessitant à la fois pourtant risque, engagement et énergie
- De trop nombreuses nouvelles dispositions impactant la vie des entreprises avec des dispositifs parfois coûteux et/ou complexes : pénibilité, égalité hommes-femmes, documents uniques, CICE, emplois d’avenir, contrats de génération, contrats aidés.
Les organisations signataires ont souligné "l’urgence économique actuelle" et rappelé "la nécessité d’engager des réformes structurantes sans tarder afin d’alléger les fardeaux pesant sur les entreprises pour retrouver une véritable dynamique de création d’emplois et pour profiter des opportunités apportées par la mondialisation".
Elles proposent quatre réformes :
- Engager de manière urgente les conditions du rétablissement de la compétitivité de l’économie qui passe impérativement par : baisse de la fiscalité qui pèse sur les entreprises, baisse du coût du travail, et simplification de la réglementation
- Procéder enfin à une véritable dynamique de baisse des dépenses publiques et rétablir les comptes des régimes déficitaires (retraite, assurance-chômage, assurance-maladie)?
- Réconcilier enfin les entreprises, l’économie et la société française
- Fixer un cap dans la durée et un plan de route clair et stable?Les organisations saluent l’écoute de Monsieur le Préfet et de ses services qui se sont engagés à faire remonter les problématiques nationales au gouvernement.
Une nouvelle rencontre devrait être programmée début 2014 pour aborder les sujets régionaux, en parallèle à un groupe technique qui travaillera sur des sujets précis à affiner.