France : "Pas d'autre alternative" qu'un déficit inférieur à 3% en 2017 selon P. Moscovici

Publié le 03/06/2016 - 15:53
Mis à jour le 03/06/2016 - 15:53

La France « n’a pas d’autre alternative » que de faire passer son déficit budgétaire sous la barre des 3% en 2017, a affirmé vendredi 3 juin 2016 le commissaire européen Pierre Moscovici, après l’appel de l’Eurogroupe à se montrer plus ferme avec Paris.

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"Nous serons vigilants, nous serons exigeants et il n'y a pas d'autre alternative que d'être en-dessous de 3% en 2017", a déclaré le commissaire sur LCP. "La France a pris des engagements. Elle doit les tenir", a-t-il insisté.

"Il faut que ce soit vraiment sous 3% en 2017, vraiment"

Après les nouvelles dépenses annoncées récemment par le gouvernement français, M. Moscovici a insisté pour qu'elles n'aient pas d'impact sur les objectifs de déficit budgétaire. "Si ces dépenses sont faites, il faudra que l'équilibre soit respecté et que l'on passe en-dessous de 3% en 2017", a martelé le commissaire. "Il faut que cet équilibre soit sérieux, que les choses ne soient pas optiques", a-t-il ajouté.

"Il faut que ce soit vraiment sous 3% en 2017, vraiment", a-t-il encore répété, en réaction aux déclarations dans le Figaro du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui a appelé vendredi la Commission européenne à se montrer plus ferme avec la France. "Une chose est sûre: si la Commission n'affiche de fermeté qu'avec les petits pays, l'effet sera dévastateur pour la confiance entre les capitales de l'euro", a plaidé le ministre des Finances néerlandais et chef de file de l'Eurogroupe.

Le pacte de stabilité, renforcé suite à la crise de la dette, impose aux pays européens des plafonds de dette et de déficit public, sous peine de sanctions.

Mais la France, malgré ses promesses, n'a pas réussi à ramener sous 3% du PIB son déficit public et a obtenu plusieurs délais de grâce, le dernier en date jusqu'à 2017. Cette semaine, l'Espagne et le Portugal ont également échappé à des sanctions, Bruxelles ayant reporté de quelques mois sa décision sur le sujet, notamment en raison d'une échéance électorale en Espagne.

(Source : AFP)
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