France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté : ”Pour la santé et le climat, plus un sou pour l’aéroport Dole-Tavaux”

Le Département du Jura projette d’ouvrir de nouvelles dessertes et le doublement du nombre de vols d'ici 2034 à l’aéroport de Dole-Tavaux. France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté, fédération régionale des associations de protection de la nature, a engagé un recours contentieux au tribunal administratif contre cette décision de relancer cette activité qualifiée de ”particulièrement impactante pour la santé, le climat et sans réel intérêt public”.

© Hélène Loget

Derrière Serre Vivante et FNE Bourgogne Franche-Comté, plusieurs organisations se mobilisent pour faire entendre leurs arguments en faveur de l’arrêt de la plateforme. Première initiative commune d’Agir Pour l'Environnement, Cyberacteurs, la Fédération nationale des Associations d'usagers des transports (Fnaut) Bourgogne Franche-Comté, Les Amis de la Terre de Côte d'Or, Greenpeace Dijon, Attac Jura, Confédération paysanne du Jura, Les écologistes de Bourgogne Franche-Comté, Les écologistes du Pays dolois, Dole Écologie, NPA 39, Rester sur Terre, Alternatiba Besançon, Action non-violente COP21 Besançon, la pétition lancée sur le site Greenvoice interpelle le président du Département du Jura pour l’inviter à revenir sur un choix jugé ”anachronique". Les membres du collectif suggèrent de profiter du fait que la piste soit depuis 2018 fortement dégradée, aujourd’hui en fin de vie, pour mettre un terme au soutien public à la plateforme aéroportuaire.

”Au nom de l’urgence climatique”

”La croissance de l’aérien n’est soutenable ni pour le climat, ni pour les millions de personnes victimes nuit et jour du bruit et de la pollution des aéronefs”, selon France Nature Environnement BFC. ”Malgré les slogans du secteur, l’avion silencieux, décarboné et non polluant n’est pas pour demain. Il n’y a donc d’autre voie à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques.” 

Pour ne pas reporter des nuisances d’une plateforme à l’autre, les associations souhaitent un plafonnement organisé de manière coordonnée après l’abandon des petits aéroports. ”La desserte internationale depuis la région Bourgogne Franche Comté peut être assurée très correctement depuis les proches plateformes de Lyon, Genève, Bale ou Paris, accessibles par le rail. L’argent du département du Jura doit servir d’autres priorités, le social et la transition écologique !” conclut la fédération régionale.

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