législatives 2012
Onze députés UMP et deux PS en 2007, huit députés UMP, trois PS et un écologiste en 2012... La carte des législatives évolue au bénéfice de la gauche, mais il n’y a pas de bouleversement. C’est plutôt le service minimum qui plus est avec des écarts de voix prouvant que la poussée est limitée en voix, même si le Doubs compte maintenant trois députés de gauche sur cinq.
Le Vert Eric Alauzet, qui bénéficiait pourtant du soutien des socialistes, ne l’emporte qu’avec 108 voix d’avance sur le sortant UMP Jacques Grosperrin. Idem en Haute-Saône où Jean-Michel Villaumé (PS) ne devance Michel Raison (UMP) que de 246 voix. La première défaite électorale du maire de Luxeuil-les-Bains est d’autant plus amère.
C’est donc dans un mouchoir de poche que la gauche décroche deux de ses quatre sièges. C’était plus facile pour Pierre Moscovici qui frise les 50% dans le cadre de la seule triangulaire de la région et pour Barbara Romagnan qui bat la sortante UMP Françoise Branget avec une avance de presque cinq points. En 2007, la candidate socialiste avait échoué de 124 voix. C’est donc une belle revanche pour la conseillère générale du Doubs qui a rongé son frein pendant cinq ans.
La gauche aurait pu espérer plus de sièges dans le cadre de triangulaires, mais le Front national n’a pas confirmer ses scores de la présidentielle au premier tour des législatives. A tel point que seule la responsable régionale, Sophie Montel, était en mesure de se maintenir.
C’est Annie Genevard (UMP) dans le haut Doubs qui obtient le meilleur score avec 62,54% suivie par Damien Meslot (56,22%), Barbara Romagnan (54,73%), Marie-Christine Dalloz (54,61%) et Alain Chrétien (53,35%). A noter qu’il y a désormais trois femmes élues en Franche-Comté au lieu de deux en 2007.
Le Jura et le Territoire de Belfort ont reconduit tous les sortants UMP. Même le maire MRC de Belfort, Etienne Butzbach, bénéficiant pourtant du soutien officiel du PS, a échoué face au sortant UMP Michel Zumkeller. Il est vrai que ce dernier avait déjà tenu tête deux fois à Jean-Pierre Chevènement.