Depuis plusieurs jours, les maires de nombreuses villes de France annoncent leur décision de boycotter la Coupe du monde 2022 au Qatar. Comprenez par là l’absence de retransmission des matchs sur écrans géants. En cause, les "violations des droits humains" lors de la construction des différents sites, ou encore les "aberrations" écologique et climatique, comme la climatisation des stades.
Pour François Rebsamen, "la démagogie fait son apparition"
Contrairement à Anne Vignot et la Ville de Besançon, qui se sont prononcés en faveur du boycott, François Rebsamen, maire de Dijon, a dénoncé ce mercredi 5 octobre, dans un communiqué de presse, "l’apparition" de la "démagogie".
"Curieusement, aucune voix ne s’est élevée en 2018, lors du Mondial en Russie, alors même que l’armée de Poutine avait annexé la Crimée." - François Rebsamen, maire de Dijon
L’élu a déclaré que si l’équipe de France se qualifiait pour la demi-finale et la finale de la compétition, la Ville pourrait "retransmettre les matchs du dernier carré, comme en 2018". Cependant, "ces écrans ne seraient pas installés en plein air", mois de novembre et de décembre oblige.