"Après plusieurs mois de recherche et de travail pour constituer la requête", ces ex-salariés et leur avocat ont déposé les dossiers au conseil des prud'hommes de Lons-le-Saunier.
"Nous voulons que la responsabilité de l'ancien actionnaire [un entrepreneur italien] soit reconnue, ainsi que celle des donneurs d'ordre, Stellantis et Renault", a dit à l'AFP Koray Sukran, membre de l'intersyndicale et représentant du syndicat Sud Industrie.
- Selon lui, sur les 286 salariés de MBF au moment de la liquidation, seuls environ 90 "ont retrouvé quelque chose", que ce soit un emploi, une formation longue durée ou une création d'entreprise.
La cour d'appel de Dijon avait confirmé mi-décembre la liquidation de la fonderie automobile, prononcée en première instance en juin 2021 à la suite de l'absence de repreneur pour ce fabricant très endetté de carters de moteur et pièces de boîte de vitesse. Les salariés avaient un projet de reprise par l'intermédiaire d'une société participative et coopérative (Scop), mais qu'ils n'ont pas eu le temps de finaliser.
Ce "projet de reprise aurait permis de conserver des emplois, des savoir-faire, un outil industriel dans un bassin d'emploi hyper sinistré comme celui de Saint-Claude", a regretté l'intersyndicale dans un communiqué.
(Source AFP)