Malgré une augmentation constante des jeunes sollicitant les services de la Mission locale partout en France, des décisions nationales prises avant 2025 ont déjà fragilisé leur capacité à répondre à leurs besoins : contrats d'Engagement Jeune (CEJ) plafonnés : depuis 2024, leur nombre est limité à 200.000 bénéficiaires par an, laissant beaucoup de jeunes sans solution ; baisse du budget alloué du PACEA (un autre dispositif d'accompagnement) passé de 100 millions à 47 millions d’euros ; exclusion de certains publics de France Travail : des jeunes, notamment étrangers ou scolaires, sont désormais orientés exclusivement vers les Missions locales renforçant la pression sur nos structures sans moyens supplémentaires.
Pourquoi est-ce grave ?
Sans un financement suffisant, l’organisation annonce plusieurs conséquences :
- ”Des milliers de jeunes vulnérables risquent de se retrouver sans emploi, sans qualification et sans solution, dans un contexte déjà tendu” ;
- ”Les inégalités s'aggraveront, avec des répercussions majeures pour l'avenir collectif”.
- ”Les Missions Locales, souvent le dernier recours pour ces jeunes, ne pourront plus garantir leur rôle fondamental dans l'accompagnement de proximité”.
À travers cette campagne nationale, la Mission locale souhaite :
- Le maintien des financements nécessaires ”pour un accompagnement de qualité et de proximité” ;
- Un dialogue entre l'État et les collectivités territoriales, ”pour des décisions tenant compte des réalités locales” ;
- L'accès équitable aux dispositifs pour tous les jeunes, sans discrimination.