À l’issue de près des débats, 84 % d’entre eux ont estimé que le "cadre d’accompagnement de la fin de vie" ne répondait pas "aux différentes situations rencontrées", lors d’un vote en plusieurs étapes sur "les orientations de réponse à la question de la première ministre".
À la question : "L’accès à l’aide active à mourir doit-il être ouvert ?", 75 % ont voté "oui", 19 % ont voté "non", selon les résultats du scrutin retransmis en direct depuis le CESE, où la convention citoyenne est réunie à l’appel du gouvernement. Concernant les modalités d’accès à cette aide à mourir, 72 % se sont prononcés en faveur d’un suicide assisté, 66 % en faveur d’une euthanasie.
La loi ne permet actuellement que d'aller jusqu'à "une sédation profonde"
Les 184 participants tirés au sort se sont donc sans surprise prononcés en faveur d’un changement de la législation actuelle, que le président Emmanuel Macron envisage. Début janvier, un premier vote informel et imprévu avait indiqué un mouvement en ce sens.
Depuis 2016, la loi dite Claeys Leonetti permet d’aller jusqu’à une "sédation profonde et continue" de certains malades jusqu’à leur mort, sans pour autant permettre de provoquer activement leur décès ou de leur en donner les moyens.
(avec AFP)